Pour commémorer la tragédie de la Polytechnique, une projection, suivie d’une discussion, est co-présentée par des organismes francophones de la C.-B.
Dans le cadre de l’événement 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le genre, Visions Ouest Productions a le plaisir de co-présenter, avec l’Alliance française de Vancouver, Réseau-Femmes Colombie-Britannique, Inform’Elles et La Boussole, le film JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES, suivi d’une discussion.
As part of the 16 Days of Activism Against Gender Violence event. Visions Ouest Productions is pleased to co-present, with Alliance française de Vancouver, Réseau-Femmes Colombie-Britannique, Inform’Elles and La Boussole, the film JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES, followed by a discussion.
COMPLET / SOLD-OUT EVENT
Vendredi 6 décembre 2024/ Friday, December 6, 2024
au 6161 Cambie, Vancouver
18h30 / 6:30 pm
Le film est aussi présenté le 6 décembre, via l’INSTITUT français, à Comox, Nanaimo, Victoria et Campbell River!
Je verrai toujours vos visages
Un film de / by Jeanne Herry, 118 min, w E subt. , avec:
Élodie Bouchez (Judith); Adèle Exarchopoulos (Chloé Delarme); Leïla Bekhti (Nawelle); Dali Benssalah (Nassim); Gilles Lellouche (Grégoire); Jean-Pierre Darroussin (Michel); Suliane Brahim (Fanny); Miou-Miou (Sabine); Birane Ba (Issa); Fred Testot (Thomas); Anne Benoît (Yvette); Denis Podalydès (Paul).
Synopsis: Depuis 2014, en France, la Justice Restaurative propose à des personnes victimes et auteurs d’infraction de dialoguer dans des dispositifs sécurisés, encadrés par des professionnels et des bénévoles comme Judith, Fanny ou Michel. Nassim, Issa, et Thomas, condamnés pour vols avec violence, Grégoire, Nawelle et Sabine, victimes de homejacking, de braquages et de vol à l’arraché, mais aussi Chloé, victime de viols incestueux, s’engagent tous dans des mesures de Justice Restaurative. Sur leur parcours, il y a de la colère et de l’espoir, des silences et des mots, des alliances et des déchirements, des prises de conscience et de la confiance retrouvée… Et au bout du chemin, parfois, la réparation…
Synopsis: Since 2014, in France, Restorative Justice has offered victims and perpetrators of offences the opportunity to dialogue through secure systems, supervised by professionals and volunteers such as Judith, Fanny or Michel. Nassim, Issa, and Thomas, sentenced for theft with violence, Gregoire, Nawelle and Sabine, victims of home jacking, robbery and purse snatching. Also Chloe, victim of incestuous rape, all engage in measures of Restorative Justice. On their journey, there is anger and hope, silence and words, alliances and heartbreaks, awareness and regained confidence. And at the end of the road, sometimes, reparation.
Notes :
” Après Pupille (2018), drame où elle abordait l’adoption d’un nourrisson né sous X, Jeanne Herry (Elle l’adore, 2014) cherchait un sujet pour son prochain film. Fascinée depuis l’enfance par le monde judiciaire, elle tombe au cours de ses recherches sur une émission balado de Radio France sur la justice restaurative.
« J’ai trouvé ce sujet incroyablement intéressant et passionnant. Je savais qu’il y avait du cinéma partout, que c’était une promesse de cinéma, de personnages, de situations intenses. Comme j’étais en recherche d’intensité, c’était parfait pour moi », se souvient la réalisatrice française, qui était de passage à Montréal pour présenter son film à Cinemania plus tôt ce mois-ci.
(…) Pendant des décennies, voire plus, des lois régulaient ce qui se passait à l’extérieur des maisons, mais à l’intérieur des maisons, on faisait bien ce qu’on voulait. Maintenant, on commence un petit peu à passer par l’extérieur, et c’est tant mieux. Derrière tout ça, il y a un problème de santé publique, car il y a une multiplication d’addictions, de problèmes psychiatriques, de comportements à risques.
(…) Après avoir rappelé que la justice restaurative avait joué un rôle important lors du procès des attentats du Bataclan, lequel s’est tenu de septembre 2021 à juin 2022, elle ajoute : « Est-ce que ça empêche les gens de récidiver ? Non, parce que la récidive, c’est multifactoriel et hypercomplexe. Est-ce que ça répare durablement toutes les victimes ? Non, c’est impossible, mais bien souvent, ça ne revictimise pas les gens, ce qui est principalement la crainte de tout le monde. » (LaPresse.ca)
La projection sera suivie d’un panel de discussion avec des intervenantes de la communauté francophone, entre autres:
Marie-France Lapierre : Psychologue et coach, Marie-France a travaillé pendant près de 30 ans au Service correctionnel Canada. Elle partagera son expérience sur les effets réparateurs de la justice réparatrice.
Béatrice Savoie : En tant que victim court support worker, Béatrice nous présentera la réalité du système de justice pénale traditionnel et le rôle de la victime dans le processus de détermination de la peine.
Sophie Rousseau : Médiatrice, facilitatrice en justice réparatrice et intervenante en santé mentale spécialisée en violence sexualisée et basée sur le genre, Sophie apportera une perspective multidisciplinaire à la discussion.
Partenaire de la programmation CINÉMA à Vancouver :
Partenaires de la projection du 6 décembre 2024: