
Une programmation estivale exceptionnelle vous est présentée à l’été 2025, au 6161 Cambie, par Visions Ouest Productions et L’Alliance française Vancouver, une nouvelle série de films récents, sous-titrés.
This summer, at 6161 Cambie, Visions Ouest Productions and l’Alliance française Vancouver will present a new series of recent films, in French with English subtitles.
9 juillet | 19h00: SUPPLÉMENTAIRE de la comédie dramatique MA MÈRE, DIEU ET SYLVIE VARTAN
16 juillet | 19h00 | Comédie noire : UN OURS DANS LE JURA
23 juillet | 19h00 | Comédie dramatique: DES JOURS MEILLEURS
29 juillet | 19h00 | Documentaire LUMIÈRE, L’AVENTURE CONTINUE
Pour acheter les billets, consultez le calendrier culturel sur alliancefrancaise.ca
Prochain film: Florent Vollant-INNU (date à déterminer).
MENTEUSE
Mercredi 20 août 2025 | 7 PM
Au / at : 6161, Cambie Street, Vancouver.
Un film d’Émile Gaudreault, Québec, 2025, 102 min, avec Anne-Élisabeth Bossé, Antoine Bertrand, Catherine Chabot, Rémy Girard, Pierrette Robitaille.
Synopsis : Virginie possède deux personnalités bien distinctes : la première est gentille et veut que tout son monde soit heureux, la deuxième est déchaînée, extrême, et sans inhibition. La première prend presque toute la place et se manifeste par une compulsion à mentir constamment pour ne pas déplaire, et aussi, pour éviter tout inconfort chez ceux qui l’entourent. Virginie ment tellement qu’elle crée malgré elle un univers dans lequel tous ses mensonges deviennent la réalité.
Synopsis : Virginie has two very distinct personalities: the first is kind and wants everyone around her to be happy, while the second is wild, extreme and uninhibited. The first takes up almost all the space and manifests itself in a compulsion to lie constantly in order not to displease, and also, to avoid any discomfort in those around her. Virginie lies so much that she unwillingly creates a universe in which all her lies become reality.
Une co-présentation avec l’Alliance française Vancouver

Notes:
« Le point de départ est absurde et c’est tant mieux. Car Menteuse choisit d’embrasser cette folie douce, en jonglant habilement entre comédie de mœurs et science-fiction ludique. L’humour s’y décline sous plusieurs formes : comique de répétition, satire bien sentie, dialogues ciselés et détournements d’attentes. La mise en scène reste claire, dynamique et efficace, même lorsque le récit se fragmente dans le multivers.
(…) Soulignons que le duo formé par Anne-Élisabeth Bossé et Antoine Bertrand, son compagnon à l’écran, porte le film avec aplomb. Elle, tout en finesse nerveuse, lui, en roc doux et déconcerté. Leurs jeux se complètent, s’enlacent, se répondent. Autour d’eux, une distribution de haut calibre — Rémy Girard, Catherine Chabot, Didier Lucien et les autres — multiplie les répliques savoureuses. On sent une belle cohésion, une volonté de jouer ensemble, même quand les univers éclatent.
(…) S’il prolonge un monde mis en place dans Menteur, le film parvient à exister de façon autonome. En remplaçant le narcissisme par la conciliation, Menteuse modifie l’angle sans trahir l’idée originale. « (LeDevoir)
« À la différence de Menteur, il était important pour Émile Gaudreault d’élargir la gamme d’émotions dans ce film pour ne pas proposer qu’une simple comédie « feu d’artifice ». Avec ses coscénaristes, Éric K. Boulianne et Sébastien Ravary, il souhaitait que le public soit transporté dans une expérience captivante aussi drôle que touchante. « J’aime que les racines d’une histoire soient aussi extravagantes qu’un peu laides, dans une espèce de vérité émotive », dit-il. Antoine Bertrand évoque de son côté un véritable cadeau fait à l’ensemble de la distribution. « J’ai tout de suite senti le potentiel et, quand je regarde le film, je vois du monde qui a eu du fun à mordre dans sa partition. » (LeDevoir)
« Profondément québécois, Menteuse se distingue par ses clins d’œil à la culture populaire actuelle. (…) Le film met de l’avant des effets visuels ludiques et un montage rythmé qui, combinés, renforcent son humour fantaisiste. « (Cineplex)
« Avec l’aide de ses coscénaristes Éric K. Boulianne et Sébastien Ravary, le réalisateur Émile Gaudreault (De père en flic 1 et 2) a ainsi poussé le concept de Menteur un peu plus loin pour nous entraîner dans un monde fantaisiste où les multivers provoqués par les mensonges de Virginie s’enchaînent à un rythme effréné.
Cette succession d’univers parallèles permet à Gaudreault de faire jouer une multitude de rôles délirants à ses acteurs, tous des experts en comédie. » (LeJournaldeMontreal)