Le film CHIEN BLANC présenté au Vancity Theatre le 9 février

Une deuxième projection à Vancouver du filmCHIEN BLANC, d’Anaïs Barbeau-Lavalette est co-présentée avec le Vancity Theatre, en collaboration avec La Tournée Québec Cinema et avec l’Alliance française de Vancouver. Cet événement s’inscrit également dans la programmation proposée dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs.

This is the second time that VOP presents CHIEN BLANC in Vancouver, this time at the Vancity Theatre:

Jeudi 9 février / Thurs. Feb. 9, 2023

20h20 / 8:20 pm

au/ at Vancity Theatre, 1181 Seymour, Vancouver BC V6B 3M7

Special Guest : Valérie Beaugrand-Champagne, scénariste | Q & A

Chien blanc

Un film de / by Anaïs Barbeau-Lavalette, Québec, 2022, 96 min, avec Denis Ménochet, Kacey Rohl , K.C. Collins, Laurent Lemaire, Peter Bryant, Jhaleil Swaby, Chip Chuipka, Michaëna Benoit, Pascal Tshilambo, Melissa Toussaint, Véronique Verhoeven.

Synopsis : 1968. Les États-Unis sont au bord de l’implosion: Martin Luther King est assassiné et les haines raciales mettent le pays à feu et à sang. Romain Gary, qui vit à Los Angeles avec l’actrice Jean Seberg, recueille un chien égaré. Le chien, qui trouve rapidement sa place dans la maison, se montre docile et affectueux avec tout le monde. Tout le monde, sauf les personnes noires. C’est que Chien blanc est un chien spécialement dressé pour attaquer les manifestants noirs. Pour Seberg, très active au sein des Black Panthers, il faut abattre ce chien raciste. Pour Gary, qui le voit comme une victime du racisme qui contamine le pays, il faut plutôt le sauver. Il le confie à Keys, un maître-dresseur noir, dans l’espoir qu’il guérisse son chien de la haine que l’homme blanc lui a chevillée au corps. Habité par sa propre tragédie, Keys ne fera pas son travail à moitié.

Synopsis: 1968. United States are on the verge of implosion: Martin Luther King is assassinated and racial hatreds put the country to fire and blood. Romain Gary, who lives in Los Angeles with his wife, the actress Jean Seberg, takes in a stray dog. The dog quickly finds his place in the house, with Diego, the couple’s only son. He is affectionate with everyone. Everyone, except Black people. This is because White Dog is a dog specially trained to chase away Black protesters. For Seberg, who is very active in the Black Panthers, it is unthinkable to keep the dog, but for Gary, it is unthinkable to shoot him. Gary is fixated on this animal: he cannot abandon it. He entrusts him to a kennel in the hope of curing the dog of this hatred that man has embedded in his body. And it’s Keys, a black healer, who takes charge of reforming the beast. Inhabited by his own tragedy, he will not take shortcuts to do his job.



À propos du film Chien blanc

« La réalisatrice, dont il s’agit du quatrième film après «La déesse des mouches à feu», «Inch’Allah», et «Le ring», a coscénarisé «Chien blanc» avec Valérie Beaugrand-Champagne. Les deux collaboratrices ont adapté l’histoire vraie de Romain Gary et de Jean Seberg, à partir du livre «Chien blanc» de Romain Gary, publié chez Gallimard en 1970. Gary y raconte sa vie en Californie deux ans plus tôt, dans un pays marqué par l’assassinat de Martin Luther King sous fond de vives tensions raciales. » (lapresse.ca)

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« Campé au moment où les tensions raciales s’accentuent au lendemain de la mort de Martin Luther King, le récit est construit autour du sort réservé au chien errant que Romain Gary et Jean Seberg ont recueilli, très affectueux, particulièrement avec Diego, le fils du couple. Il se trouve pourtant que ce chien a été dressé pour attaquer spécifiquement les Noirs, comme au temps où les maîtres dressaient leurs chiens pour pourchasser leurs esclaves en fuite dans les champs de coton. D’où cette appellation : chien blanc.” (lapresse.ca)