Un hommage à la combativité des ménagères de la classe ouvrière
Un film de René-Richard Cyr, Québec, 2024, 102 min, avec:
Geneviève Schmidt, Guylaine Tremblay, Anne-Élisabeth Bossé, Ariane Moffatt, Debbie Lynch-White, Véronic Dicaire, Valérie Blais, Pierrette Robitaille, Diane Lavallée, Jeanne Bellefeuille, Michel Tremblay, Denise Filiatreault, Guillaume Cyr, Steve Laplante, René Richard Cyr, Maxime Le Flaguais, Isabelle Blais, Benoît Brière, Yves Jacques et Charles-Aubey Houde.
Musique de Daniel Bélanger, inspiré de la pièce « Les Belles-soeurs » de Michel Tremblay.
Synopsis : Dans un quartier tout sauf huppé de l’île de Montréal, à la fin des années 1960, Germaine Lauzon est l’heureuse gagnante d’un million de timbres grâce auxquels elle pourra enfin acheter par catalogue, tous les électroménagers, meubles, vêtements et autres accessoires dont elle a toujours rêvé. Lorsque la ménagère invite sa fille, sa soeur et ses voisines à une petite soirée pour l’aider à coller tous lesdits timbres dans les nombreux livrets de commandes, la jalousie s’installe de plus en plus chez ces femmes appartenant à une époque qui tarde à être révolue.
Synopsis : The story of Germaine Lauzon (Geneviève Schmidt), a housewife who wins a big prize that she believes will bring her happiness and a new world she has dreamed of for so long. However, her joy and pleasure will make others jealous.
Date:
Dimanche 29 décembre | 19h00 | au 6161 Cambie St, Vancouver
Notes:
L’histoire se déroule dans les années 1960, et pourtant, les thèmes abordés résonnent encore fort aujourd’hui. « C’est un film qui parle de l’importance de la communauté, du pouvoir des femmes pour surmonter ensemble les difficultés », soutient Ariane Moffatt. « On aborde l’opulence face aux gains, la jalousie, l’abus, la violence conjugale. On rappelle que les batailles gagnées sont parfois fragiles », ajoute Anne-Élisabeth Bossé.
« Et la quête du bonheur par la consommation, est-ce que ça peut être plus moderne comme sujet ? » soulève Geneviève Schmidt, qui interprète le personnage principal, Germaine, en citant en exemple le colis Amazon qu’elle a reçu le matin même. « Mon personnage pense que la nouveauté la rendra heureuse, tellement qu’elle en oublie qu’elle avait tout pour être heureuse dès le départ. »
Laissons le mot de la fin à Guylaine Tremblay. « Il y a une raison pour laquelle la pièce de Michel Tremblay traverse les époques et les frontières. Son propos parle des épreuves que traversent des femmes de tous âges et de toutes origines. Je pense que le film aura le même destin. » (LeDevoir)
Je me disais que maintenant, cette misère-là, il faut vraiment être aveugle pour ne pas la voir. Dans Nos belles-sœurs, et non Les belles-sœurs, c’est leur force, leur vitalité, leur beauté que je veux saluer parce que je crois profondément que si on n’avait pas eu nos mères, mon Dieu qu’on serait donc épais ! René-Richard Cyr, réalisateur.
After 32 years, Michel Tremblay‘s masterpiece, which revolutionized Québécois theatre and is renowned the world over, returns to Stratford on the Festival Stage. Written in 1965, Les Belles-Soeurs portrays 15 Québécois women expressing their anger, desperation and frustration loudly, rudely and audaciously. Germaine Lauzon has won a million stamps in a contest. She invites her family and neighbours into her kitchen to help paste them into booklets. Fighting for any power in their suffocating lives, the women yell, backstab, dream and steal in grand theatrical style. Setting: Montreal, 1965. (StratfordFestival)
Partenaire de la programmation CINÉMA à Vancouver :
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Programmation des Fêtes 2024 (18 décembre 2024 au 4 janvier 2025)