En présence de la réalisatrice Sara Nacer
Dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs, Visions Ouest Productions, en partenariat avec le Festival Vues d’Afrique et en collaboration avec l’Alliance française de Vancouver, présente le film LA ROCKEUSE DU DÉSERT, en présence de la réalisatrice Sara Nacer. Une rencontre-discussion suivra avec le public.
DIRECTOR IN ATTENDANCE | Q & A will follow.
Dimanche 12 février / Sun. Feb. 12, 2023
14h15 / 2:15 pm
à la Cinémathèque du Pacifique / at Pacific Cinematheque, 1131 Howe St Vancouver
À voir sur Eventive au printemps et à l’été 2023/ watch online
La rockeuse du désert
Un film de / by Sara Nacer, documentaire, Algérie, 2019, 75 min.
Synopsis : La Rockeuse du désert est un portrait intime, plein d’esprit et profond de l’extraordinaire Hasna El Becharia, pionnière des artistes Gnawas féminines et artiste sexagénaire analphabète au talent singulier. Première musicienne àfranchir les barrières sociales de cette culture, elle donne du pouvoir aux femmes de tous âges et amène les femmes algériennes à redéfinir leur rôle et à défier les normes culturelles.
« La Rockeuse du Désert retrace le parcours de la musicienne algérienne, Hasna El Bacharia. Elle est la première femme à jouer du guembri, « l’unique instrument de la musique et danse Diwane », explique la réalisatrice. C’est un instrument composé de trois cordes fixées à une caisse de résonance rectangulaire. Il était traditionnellement joué par les mâalem (celui qui sait en arabe) et exclusivement réservé aux hommes. Hasna El Bacharia est la première musicienne à franchir les barrières sociales de cette culture et à se réapproprier cette tradition musicale. »
Synopsis: La Rockeuse du Desert profiles talented sexagenarian Hasna El Becharia, who puts the crown back on Gnawa culture by empowering women of all ages, inspiring them to free themselves and reclaiming a musical tradition historically led by men.
À propos du film La rockeuse du désert
« Hasna El Bacharia, pionnière des artistes Gnawas féminines et artiste sexagénaire analphabète. (…) Elle est issue de famille pauvre. Son père, qui jouait pour faire la quête, ne voulait pas qu’elle joue du guembri, l’instrument de musique à cordes pincées des Gnaouas. Elle l’apprendra en le regardant jouer et chantera plus tard : “Nous devons tout à nos parents et à la résilience” ! Après son succès au Cabaret Sauvage à Paris en 1999, elle décide de rester en France mais ne peut y vivre de sa musique et revient à Béchar. Elle rejoue au Cabaret Sauvage en 2018, occasion d’émouvantes retrouvailles. Son jeu se démarque de celui des hommes par une douceur dont la force tranquille est liée à la poésie mystique. Dédié “à Hasna et à toutes les femmes qui nous permettent de rêver”, ce documentaire met en valeur la puissance d’émancipation de cette femme, en accord avec la profondeur de sa musique.» (aficine.org)
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« Ce projet est important pour la réalisatrice, c’est la « première œuvre consacrée à la première femme à jouer avec virtuosité le guembri » et surtout, « elle est un exemple pour les femmes ». Comme l’explique Sara Nacer, « aujourd’hui, une femme qui joue du guembri c’est normal. Mais il y a 40 ans, il n’y en avait qu’une seule qui se battait contre la tradition ».
La cinéaste a tourné le film entre 2013 et 2018, il lui a fallu près de 10 ans pour le terminer. Sans expérience dans le cinéma, elle a tenu plusieurs rôles dont celui de monteuse. Elle a suivi la musicienne chez elle en Algérie et lors de ses tournées en France et au Canada. De nombreuses archives ont été utilisées permettant ainsi de retracer les longues années de sa carrière.» (Mediterranee-audiovisuelle)
À propos de la réalisatrice Sara Nacer
Sara Nacer est une cinéaste émergente basée à Montréal où elle travaille également en tant que chef de produit numérique chez Bell Média. Son premier film documentaire « Qu’ils partent tous tourné en Algérie au cœur de la révolution du sourire met en lumière l’éveil socioculturel de la jeune génération. Sorti en décembre 2019, le film a battu les records à la Cinémathèque québécoise avec plusieurs projections à guichets fermés et une belle couverture médiatique. Elle a remporté le prix LOJIQ pour un cinéaste prometteur au Festival international de cinéma Vues d’Afrique et le prix du Meilleur film documentaire au Festival Images et vie de Dakar.
Son long métrage « La Rockeuse du désert » a été sélectionné au Tribeca Film Institute en 2017 et en résidence artistique au Jacob Burns Film Center à New York. Elle est également en production d’un long métrage documentaire sélectionné au Close-Up Initiative en 2020, un programme de développement international pour les cinéastes émergents. Reconnue à Montréal pour sa contribution à la promotion de la diversité culturelle, Sara a réalisé plusieurs événements et produit plusieurs concerts à guichets fermés, notamment à la Place des arts de Montréal.
Prix du meilleur long métrage documentaire au 38ème festival «Vues d’Afrique» 2022
Lire l’article de l’Acadie nouvelle La rockeuse du désert: hommage à une rebelle passionnée:
