Une première en Colombie-Britannique: Maria Chapdelaine

Deux projections de MARIA CHAPDELAINE dans les Cineplex du Grand Vancouver

Visions Ouest Productions (VOP) et l’Alliance française de Vancouver ont débuté une nouvelle saison de cinéma avec un film exceptionnel, la PREMIÈRE du film Maria Chapdelaine en Colombie-Britannique. Dernier film du québécois Sébastien Pilote, avec une distribution impressionnante et les images de Michel La Veaux, magicien de la lumière, cette oeuvre cinématographique est qualifiée de somptueuse. Les deux représentations ont eu lieu à :

Vancouver: Mercredi 20 oct. – 19h00 – Cineplex Marine Gateway, 452 SW Marine Dr.

Coquitlam: Jeudi 21 oct. – 19h00 – Cineplex Silvercity Coquitlam, 170 Schoolhouse St.


A propos du film Maria Chapdelaine:

Maria Chapdelaine, un film de Sébastien Pilote, Québec, 2021, 2h39, avec Sara Montpetit, Sébastien Ricard, Hélène Florent, Émile Schneider, Robert Naylor, Antoine Olivier Pilon, Martin Dubreuil, Gilbert Sicotte, Gabriel Arcand, Danny Gilmore.

Synopsis: 1910. Maria Chapdelaine vit au nord du lac Saint-Jean avec sa famille, qui travaille sans relâche à toujours repousser les limites de la forêt. Âgée de 17 ans, elle sera bientôt confrontée à un dilemme de taille. François Paradis, un coureur des bois intrépide lui promet de revenir au printemps pour lui demander sa main, mais entre temps, deux autres prétendants se présentent à elle. D’abord, Lorenzo Surprenant, qui travaille dans les usines du Massachusetts et lui promet une vie simple et douce, et Eutrope Gagnon, son vaillant voisin, qui lui propose de défricher les lots de terre tout près de chez elle. Maria devra alors choisir son avenir; partir ou rester.

Synopsis: Maria Chapdelaine, a young woman of 17, lives with her family on land they are clearing near the Péribonka River in rural Québec in early 1900. True pioneers, the Chapdelaine family struggles to push back the forest. In a home where even physical exhaustion cannot diminish the warmth of family life, Maria finds herself faced with a deep dilemma. François Paradis, a free-spirited fur trapper and logger, promises Maria to return in spring to marry her, while Lorenzo Surprenant arrives at the farm offering a comfortable existence in an American city, and Eutrope Gagnon, a quiet and determined young farmer has staked a claim on the land next to the Chapdelaine’s. Thrust into the adult world, and juggling with thoughts of land, family and love, Maria will suddenly be forced to choose her future as a woman.

Merci à l’Alliance française et et à tous ceux qui ont contribué à la présentation du film Maria Chapdelaine, dont la Société francophone de Maillardville pour la projection du 21 octobre au Silvercity de Coquitlam.

Des commentaires sur le film:

“Cette adaptation somptueuse du roman classique de Louis Hémon n’est pas uniquement axée sur les amours naissantes d’une jeune femme qu’on sent déchirée face aux choix de vie qui s’offrent à elle, dans un contexte où les options sont plutôt limitées. Contrairement à ses trois prédécesseurs – Julien Duvivier (1934), Marc Allégret (1950) et Gilles Carle (1983) –, Sébastien Pilote (Le démantèlementLa disparition des lucioles), lui-même un homme du pays, a vu plus large en tirant davantage de la trame du roman que le fil romantique.” (La Presse)

À propos de Louis Hémon

Louis Hémon est un écrivain français, né à Brest, le 12 octobre 1880 et mort dans un accident à Chapleau (Ontario), le 8 juillet 1913), à l’âge de 32 ans. Il doit sa célébrité à son principal roman Maria Chapdelaine écrit en 1912-1913 alors qu’il séjournait au Québec et publié après sa mort, d’abord en feuilleton au début de 1914 à Paris, puis en volume au Québec en 1916, avant la version définitive qui parut aux éditions Grasset en 1921. Ce roman a connu un immense succès commercial et Louis Hémon reste l’écrivain emblématique du Canada francophone par son évocation mythique des humbles paysans défricheurs du début du xxe siècle et de la terre québécoise. Il est d’ailleurs très régulièrement intégré à la liste des écrivains canadiens français, mais un peu abusivement puisqu’il a vécu moins de deux ans au Canada, d’octobre 1911 à juillet 1913.