Salon du cinéma
Du 5 au 9 mars / March 5-9, 2014
au / at Studio 16, 1555 W 7th ave, Vancouver
Une sélection de films, courts et longs métrages, documentaires et rencontres avec les artisans du cinéma /
A serie with films, long & short, documentaries, conferences & workshops
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Vous devez présenter votre carte de membre du Festival/Salon à l'entrée ($2) / Your membership card ($2) is mandatory Vous pourrez ajouter le nombre de billets ou cartes dont vous avez besoin / You can specify the number of tickets or cards in your cart
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Mercredi 5 mars / Wed. March 5, 2014 7:30 pm: LA LANGUE À TERRE de Jean-Pierre Roy et Michel Breton, Québec, 2013 (1h28) v.o.f. with English subtitles Inquiétés par une bilinguisation accélérée du paysage visuel et sonore de Montréal, les réalisateurs Jean-Pierre Roy (Questions nationales) et Michel Breton s’interrogent sur les causes politiques et historiques de ce glissement qui pourrait être fatal pour l’avenir du Québec français. Véritable enquête qui s’est étendue sur trois ans et réalisée notamment auprès de Biz de Loco Locass, Charles Castonguay, Josée Legault, Serge Bouchard, Bernard Landry, Yves Beauchemin, Pierre Curzi, Louise Beaudoin, Yves Michaud et Victor-Lévy Beaulieu, le film pose la question: comment en sommes-nous rendus là après plus de 35 ans d’une loi 101 qui devait faire du français la langue commune du Québec ? Is Montreal a Francophone or a bilingual city? A difficult question to ask without generating a heated debate, and the recent controversies about language confirm the deep malaise that polarizes Quebec society. But a fundamental question arises: more than 35 years after the passing of Bill 101, what is the situation of French in Quebec? Is the bilingualism of its metropolis a threat to the survival of the language in Quebec? LA LANGUE À TERRE veut dénoncer l’inertie tranquille des francophones, endormis dans une « paix linguistique » promise après le référendum de 1995. (imperatif-francais.org) |
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Jeudi 6 mars / Thurs. March 6, 2014 7:30 pm: GABRIELLE de Louise Archambault, Québec, 2013, (1h43) v.o.f. with E. subt. avec Gabrielle Marion-Rivard, Alexandre Landry, Mélissa Désormeaux-Poulin, Benoît Gouin, Isabelle Vincent, Vincent-Guillaume Otis, Marie Gignac. Gabrielle, une jeune handicapée intellectuelle, vit dans une résidence d’accueil de Montréal. Elle s’est récemment amourachée de Martin, lui aussi handicapé, qui est un de ses compagnons dans la chorale « Les Muses de Montréal ». Tandis que le groupe se prépare en vue d’une participation à un spectacle mettant en vedette Robert Charlebois, Gabrielle souhaiterait plus que tout au monde être autonome et vivre en appartement. Sa soeur Sophie l’encourage, mais lui annonce aussi son départ prochain pour l’Inde. Malgré la compréhension des intervenants, la mère de Martin refuse quant à elle que son fils et Gabrielle consomment leur amour. Gabrielle is a young woman with Williams syndrome who has a contagious joie de vivre and an exceptional musical gift. Since she met her boyfriend Martin, at the recreation centre where they are choir members, they have been inseparable. However, because they are “different,” their loved ones are fearful of their relationship. As the choir prepare for an important music festival, Gabrielle does everything she can to gain her independence. As determined as she is, Gabrielle must still confront other people’s prejudices as well as her own limitations in the hope of experiencing a love far from the “ordinary”. |
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Vendredi 7 mars / Fri. March 7, 2014 **journée portes ouvertes au 1555 W 7th ave à partir de 10h00. 8:00 pm: HELIOSOLS de Gabriel Tougas, Manitoba, 2013 (1h43) v.o.f. with E. subt. avec Janique Freynet-Gagné, Yann Lacoste, Keith Damboise, Patrick Trudel, Yan Dallaire, Charles Leblanc, Donald Legal, Laura Lussier. Maxine Delorme est une étudiante franco-manitobaine à l’Université de Saint-Boniface. Terminant la dernière année d’un Bac en sciences politiques, elle rêve d’être acceptée à un programme prestigieux de maîtrise en journalisme. Quand elle cherche à écrire un exposé qui pourra la distinguer devant un comité d’admissions, elle lit accidentellement un courriel qui révèle un secret bouleversant : la recherche environnementale d’une grande compagnie pétrolière a été falsifiée, malgré le fait que les médias nationaux annoncent le contraire. Maxine et son ami d’enfance David se lancent dans une enquête afin d’exposer la fraude, mais le duo n’anticipe pas les tactiques évasives et intimidantes de la compagnie. After unintentionally uncovering proof that a large petroleum company is misleading the public, Maxine Delorme, editor of her university’s student newspaper, attempts to expose the fraud. |
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Samedi 8 mars / Sat. March 8, 2014 1:30 pm: ATELIER DE SCÉNARISATION avec Jacques Bérubé. En français. Coût: $20. Plus de détails bientôt. Le nombre de places est limité. Inscrivez-vous sur la liste des participants dès maintenant! |
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7:30 pm: QUÉBÉKOISIE en collaboration avec le BAFF-SFU un documentaire de Mélanie Carrier and Olivier Higgins, Québec, 2013 (1h21) v.o.f. w E. subt. À 30 ans, après avoir parcouru la planète, les cinéastes Olivier Higgins et Mélanie Carrier réalisent qu'ils entretiennent des liens avec le bout du monde, alors qu'ils n'ont jamais posé les pieds dans une réserve indienne au Québec. Le jeune couple décide alors de parcourir à vélo la route 138, de Québec à Natashquan, pour prendre le temps d'écouter les histoires des gens qui y habitent. Une quête parsemée de rencontres aussi déroutantes que touchantes, qui les fera dévier de leur trajectoire, les mènera sur les traces d'un Innu parti à la recherche de ses ancêtres en Normandie, et jusqu'à Rigaud, à la rencontre de la soeur du caporal Lemay tué lors de la crise d'Oka. Entre les propos colorés de Serge Bouchard et de Pierrot Ross-Tremblay, cette bouleversante quête identitaire nous amène à redéfinir notre rapport à nous-mêmes, et nous invite à réfléchir comme jamais auparavant le mieux-vivre ensemble. Dire que nos études universitaires en biologie influenceraient nos réflexions sur un sujet qui semble si loin de la science! La vie ne réside pas dans les molécules mais dans les liens qui les unissent entre elles? C'est ce que nous avons retenu de plus important sur les bancs d'école. Mais par où commencer la réflexion sur la relation entre Québécois et Premières Nations quand l'ignorance est totale? Nous avons cru bon de faire ce que nous savions faire de mieux. Voyager. Juste derrière chez nous cette fois. Pour entendre les récits que nous n'avions pas encore pris le temps d'écouter...// They had to go to the other side of the planet, specifically Tibet, to realize it. Mélanie Carrier and Olivier Higgins are a pair of active thirtysomethings with friends all over the world, but they didn’t know what to call the people who have always lived in their home, Quebec. Why are so many Quebecers so ignorant of the First Nations, even though studies show that more than half of them have at least one aboriginal ancestor? Why are clichés and prejudices so persistent? How can the situation be improved? By getting on their bikes and heading out along the North Shore of the St. Lawrence, where they meet all kinds of people (both spontaneously and not), the two young people try to get a firmer grasp on relations between Quebec’s aboriginal and non-aboriginal peoples. |
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Dimanche 9 mars / Sun. March 9, 2014 7:30 pm: CONFÉRENCE de SERGE BOUCHARD (en français) "Les images que nous sommes" (en partenariat avec le BAFF-SFU) Le 18 novembre dernier, alors qu'Éléphant célébrait son 5e anniversaire, on annonçait la sortie du livre Les images que nous sommes, 60 ans de cinéma québécois, un ouvrage magnifique écrit par l'anthropologue Serge Bouchard et rempli de photogrammes des films numérisés et restaurés par Éléphant. Toujours en quête d’identité, butant et rebondissant sur son mal de vivre, notre société n’a jamais cessé de se surpasser, de vaincre ses complexes et de faire son cinéma. Film après film, elle a tenté de trouver sa juste place dans sa propre histoire. Tout au long de cet ouvrage, l’anthropologue Serge Bouchard débusque, pour mieux les mettre en relation, les images fortes dans ces productions issues des soixante premières années du cinéma québécois (1940-2000). Il pose un regard attentif sur des œuvres brodées de nos travers, de nos faiblesses, mais aussi de notre humour, de notre inventivité; il nous tend un miroir. Les images que nous sommes est un ouvrage splendide à la mémoire des personnages, des artisans et des histoires qui ont marqué la cinématographie québécoise. Un livre qui nous rappelle à nous-mêmes et témoigne du chemin que nous avons parcouru.
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Communiqués du Festival et du Salondu cinéma / Festival & Salon Press release |
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