Soirée de clôture / Closing Night

Samedi 16 février 2008

7:30 pm

 

Preceded by :

LA VOISINE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cinquante-trois (53) minutes. Même pas une heure. Tel est le constat qu’on fait après avoir vu le film. Pourtant, il n’en est rien pendant la projection. On a plutôt l’impression que le film dure plus de trois heures tellement les sujets abordés sont sensibles et nous atteignent directement. Comment comprendre qu’il y’a aujourd’hui plus de réfugiés de l’environnement que de réfugiés politiques ou de guerre ? 25 millions d’individus sur la planète bleue qui doivent repenser toute leur vie après tsunami, inondation, tremblement de terre ou pétrole...

On a toujours l’impression que les problèmes c’est ailleurs, mais pas chez nous. Hélène Choquette et Jean-Philippe Duval nous ramènent sur terre dans leur film. Pas besoin d’aller si loin pour voir les conséquences et les tragédies de la crise environnementale. L’exemple de ces trois familles en Alberta qui chacune sont obligées de laisser domaines, maisons et souvenirs d’enfance pour retrouver un peu la vie que la manne pétrolière leur a ôtée. Tout comme ses familles au Brésil flouées et obligées de vivre dans des favelas (oh combien dangereuses) tout cela à cause de l’eucalyptus.

Qu’on soit au Brésil, en Alberta, en Indonésie, en Moldavie ou en Antarctique le constat est le même : des familles entières qui souffrent de la terre, de cette planète bleue qui pourtant devrait nous être si chère. L’heure n’est plus au questionnement ou aux études en tout genre. Il est tant d’agir et de réagir.

Dans la lignée des derniers films et documentaires sur l’environnement, le refuge de la planète bleue au-delà de nous conscientiser et nous sensibiliser à la cause environnementale nous montre des faits et des conséquences. Il ne s’agit pas de probables situations. Non, loin de là. Les larmes de Soraya, Imad, William ou de Sheila sont suffisantes pour que le peu d’humanité qui reste à l’être humain lui permette de se reprendre. Voilà pourquoi il faut aller voir ce film. Ce n’est ni un pamphlet politique, ni une critique politique, ni une campagne électorale. Juste des faits, les seuls qui faillent retenir.La planète bleue souffre et avec elle, plus de 25 millions d’hommes, de femmes et d’enfants.

 

 

LES REFUGIES DE LA PLANÈTE BLEUE with English subtitles

Meilleur film long métrage canadien - Plantète en Focus - Festival international de films et vidéos environnementaux.

Prix du Jury jeunesse - catégorie: Humanitaire - CineEco - International Environmental film & Video Festival, Lisbonne - Portugal

(Hélène Choquette & Jean-Philippe Duval, Canada, 2007, 53 min, v.o.f.subtitled)

De par le monde, des millions de personnes sont réduites chaque année au déplacement forcé. Que ce soit aux Maldives, au Brésil ou même plus près de nous, ici, au Canada, les récits troublants de ces êtres humains déracinés se recoupent. Les pressions considérables exercées sur les populations rurales dues à la détérioration de leur milieu vital les éloignent de plus en plus de leur mode de vie. À cet égard, Les réfugiés de la planète bleue nous fait découvrir la situation méconnue d'une catégorie d'individus qui en subissent les contrecoups : les réfugiés environnementaux. Leur nombre grandissant sans cesse, ceux-ci voient leur droit à un environnement propre et durable bafoué, mais ils ne disposent encore d'aucun statut légal.

Each year, millions of people the world over are driven to forced displacement. From the Maldives to Brazil, and even closer to home, here in Canada, the disturbing accounts of people who have been uprooted are amazingly similar. The enormous pressure placed on rural populations as a result of the degradation of their life-supporting environment is driving them increasingly further from their way of life. The Refugees of the Blue Planet sheds light on the little-known plight of a category of individuals who are suffering the repercussions of this reality: environmental refugees. They are constantly growing in number and often have no legal status, even though their right to a clean and sustainable environment has been violated.


http://www.onf.ca/collection/films/fiche/?id=53075

preceded by :

LA VOISINE

(Pamela Gallant, Canada, 2007, 23 min, v.o.f.subtitled) avec Suzanne Lapointe, Conrad Doiron, Ginette-DJI-Haché, Ingrid Falaise, Robert Gauvin.

Dans une campagne de bord de mer, une famille qui est enlisée dans une routine destructive où personne n’écoute personne, voit sa vie soudainement chambardée par l’arrivée d’une nouvelle voisine.

A family’s life is suddenly turned upside down by a new neighbour that they all trust and want to confide in. But the outsider has her own secret, which is revealed by an act with serious consequences. She is rejected by everyone except Danika, the family’s sensitive teen, who will never be the same after knowing the beautiful but flawed stranger.